• Pourquoi le tournesol se tourne-il vers le soleil ?

    Quand le tournesol est jeune, ses tiges poussent très vite, et cela du matin au soir.

    Durant ce laps de temps, ces tiges se courbent en fonction du mouvement du soleil, donnant l'impression que la fleur suit le soleil. Sa tige pousse en effet plus vite du côté qui est dos au soleil que de l'autre.

    En début de matinée les jeunes tournesols sont tournés vers l'Est ; durant la journée, ils suivent le soleil ; en fin d'après-midi, ils regardent vers l'Ouest.

    Ce mouvement permet aux feuilles de mieux recevoir le lumière. Quand le tournesol arrive à maturité, ce mouvement s'arrête.

    Le phénomène par lequel les plantes se tournent vers le soleil s'appelle le phototropisme. Il y a une explication scientifique à ce phénomène. Il est lié aux substances de croissance que l'on appelle auxines. Lorsque la lumière frappe d'un côté de la tige, l'auxine s'accumule du côté ombragé, avec la conséquence que les cellules de ce côté vont croître à plus grande vitesse.

    Le phénomène de phototropisme que montre le tournesol est l'héliotropisme positif. Il paraît suivre le mouvement du soleil. En réalité,  la fleur prend des positions caractéristiques le matin, à midi , le soir et la nuit.


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  • Il m'est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent.
    André Gide


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  • Dans un petit bateau

    Dans un petit bateau

    Une petite dame

    Un petit matelot

    Tient les petites rames

     

    Ils s'en vont voyager

    Sur un ruisseau tranquille

    Sous un ciel passager

    Et dormir dans une île.

     

    C'est aujourd'hui Dimanche

    Il fait bon s'amuser

    Se tenir par la hanche

    Échanger des baisers.

     

    C'est ça la belle vie

    Dimanche au bord de l'eau

    Heureux ceux qui envient

    le petit matelot.

    Robert Desnos


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  • Quelques cartes d'été faites il y a quelques années lorsque je débutais dans le graphisme

    Bon samedi et bonnes vacances pour ceux qui sont sur le départ.


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  • A une fleur

    Que me veux-tu, chère fleurette,

    Aimable et charmant souvenir ?

    Demi-morte et demi-coquette,

    Jusqu'à moi qui te fait venir ?

     

    Sous ce cachet enveloppée,

    Tu viens de faire un long chemin.

    Qu'as-tu vu ? que t'a dit la main

    Qui sur le buisson t'a coupée ?

     

    N'es-tu qu'une herbe desséchée

    Qui vient achever de mourir ?

    Ou ton sein, prêt à refleurir,

    Renferme-t-il une pensée ?

     

    Ta fleur, hélas ! a la blancheur

    De la désolante innocence ;

    Mais de la craintive espérance

    Ta feuille porte la couleur.

     

    As-tu pour moi quelque message ?

    Tu peux parler, je suis discret.

    Ta verdure est-elle un secret ?

    Ton parfum est-il un langage ?

     

    S'il en est ainsi, parle bas,

    Mystérieuse messagère ;

    S'il n'en est rien, ne réponds pas ;

    Dors sur mon coeur, fraîche et légère.

     

    Je connais trop bien cette main,

    Pleine de grâce et de caprice,

    Qui d'un brin de fil souple et fin

    A noué ton pâle calice.

     

    Cette main-là, petite fleur,

    Ni Phidias ni Praxitèle

    N'en auraient pu trouver la soeur

    Qu'en prenant Vénus pour modèle.

     

    Elle est blanche, elle est douce et belle,

    Franche, dit-on, et plus encor ;

    A qui saurait s'emparer d'elle

    Elle peut ouvrir un trésor.

     

    Mais elle est sage, elle est sévère ;

    Quelque mal pourrait m'arriver.

    Fleurette, craignons sa colère.

    Ne dis rien, laisse-moi rêver.

    Alfred de Musset


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