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Par MCreations le 29 Septembre 2017 à 06:00
J'aime le vent d'automne : il accompagne d'un accord monotone la mélodie de mon rêve, et cadence harmonieusement ma pensée.
Il est comme la respiration de l'air, la musique du monde ; il tourne, il vole tel qu'un oiseau rapide, et se précipite où nous allons tous : dans l'infini !
Albert Lozeau
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Par MCreations le 3 Octobre 2016 à 06:00
Les champignons
Ils naissent dans la mousse
Sous la pluie monotone
Dès qu'arrive l'automne
Que les feuilles sont rousses
À peine plus haut qu'un pouce
Comme une litanie
Ils sortent en colonie
On en voit qui se poussent
Ils ont des chapeaux mous
Comme des parapluies
Qui cachent leur frimousse
Des trous dans leurs culottes
Et comme souvent il flotte
Ils portent aussi des bottes.
Alain Hannecart
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Par MCreations le 30 Septembre 2016 à 06:00
Le vent de l'automne
Que dire, que dire
Des feuilles légères
Qui volent, qui virent
Par monts et par vaux
Et qui hésitent
Entre ciel et terre
Et qui retombent
Comme des oiseaux ?
Ce sont, ce sont
Des messages dans l'air
Que le vent fou
Nous envoie là-haut
Comme pour semer
De pensées légères
Le ciel, le sol
Et les ruisseaux.
Anne Schwarz-Henrich
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Par MCreations le 4 Novembre 2015 à 17:40
Ce soir, sur le chemin sonore du coteau
Ce soir, sur le chemin sonore du coteau,
Nous menons en rêvant notre amour qui frisonne
D'une obscure tiédeur sous le même manteau.
Ô crépuscule amer de novembre ! L'automne
Est soucieux comme un aïeul qu'on va quitter ;
Son souffle large et fort sur la terre endormie
Répand de solennels adieux. Las de monter,
Bientôt nous suspendons nos pas, ô mon amie.
La brise nous apporte avec le bruit furtif
D'une bête qui fuit dans la forêt prochaine
Le tintement voilé des cloches de la plaine ;
Puis rien n’interrompt plus le silence pensif
Que l'âme de la nuit soupirant dans les herbes.
Là-bas, naissant du pâle azur, voici Vesper.
Debout et l'un sur l'autre épars comme deux gerbes,
Nous semblons nous cacher déjà de l'âpre hiver ;
Et c'est du fond de l'ombre où notre amour se mure
Que nous prêtons, joignant les mains, fermant les yeux,
Une oreille rêveuse au son d'une voix pure
Qui s'élève des champs au loin silencieux.
Charles Guérin
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