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    J'aime le vent d'automne : il accompagne d'un accord monotone la mélodie de mon rêve, et cadence harmonieusement ma pensée.

    Il est comme la respiration de l'air, la musique du monde ; il tourne, il vole tel qu'un oiseau rapide, et se précipite où nous allons tous : dans l'infini !

    Albert Lozeau


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  • Les champignons

    Ils naissent dans la mousse

    Sous la pluie monotone

    Dès qu'arrive l'automne

    Que les feuilles sont rousses

     

    À peine plus haut qu'un pouce

    Comme une litanie

    Ils sortent en colonie

    On en voit qui se poussent

     

    Ils ont des chapeaux mous

    Comme des parapluies

    Qui cachent leur frimousse

     

    Des trous dans leurs culottes

    Et comme souvent il flotte

    Ils portent aussi des bottes.

    Alain Hannecart


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    Le vent de l'automne

    Que dire, que dire

    Des feuilles légères

    Qui volent, qui virent

    Par monts et par vaux

    Et qui hésitent

    Entre ciel et terre

    Et qui retombent

    Comme des oiseaux ?

     

    Ce sont, ce sont

    Des messages dans l'air

    Que le vent fou

    Nous envoie là-haut

    Comme pour semer

    De pensées légères

    Le ciel, le sol

    Et les ruisseaux.

    Anne Schwarz-Henrich


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  •  le bel Automne est revenu...Carte Bonjour l'automne


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  • Ce soir, sur le chemin sonore du coteau

    Ce soir, sur le chemin sonore du coteau,

    Nous menons en rêvant notre amour qui frisonne

    D'une obscure tiédeur sous le même manteau.

    Ô crépuscule amer de novembre ! L'automne

    Est soucieux comme un aïeul qu'on va quitter ;

    Son souffle large et fort sur la terre endormie

    Répand de solennels adieux. Las de monter,

    Bientôt nous suspendons nos pas, ô mon amie.

    La brise nous apporte avec le bruit furtif

    D'une bête qui fuit dans la forêt prochaine

    Le tintement voilé des cloches de la plaine ;

    Puis rien n’interrompt plus le silence pensif

    Que l'âme de la nuit soupirant dans les herbes.

    Là-bas, naissant du pâle azur, voici Vesper.

    Debout et l'un sur l'autre épars comme deux gerbes,

    Nous semblons nous cacher déjà de l'âpre hiver ;

    Et c'est du fond de l'ombre où notre amour se mure

    Que nous prêtons, joignant les mains, fermant les yeux,

    Une oreille rêveuse au son d'une voix pure

    Qui s'élève des champs au loin silencieux.

    Charles Guérin


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