• Le soleil dit bonjour

    Bonjour, bonjour, dit le soleil

    Au bon foin qui sent le pain chaud,

    À la faux qui étincelle,

    À l'herbe et aux coquelicots.

     

    Bonjour, bonjour, dit le soleil,

    Il fait chaud et il fait beau.

    Le monde est plein de merveilles.

    Il fait bon se lever tôt.

    Claude Roy


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  • Marcher dans la nature, c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles.
    Christian Bobin


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  • L'amour n'a point d'âge : il est toujours naissant. Les poètes l'ont dit.
    Pascal Blaise


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  • Nuit d'été

    Voici la nuit ; tout est silence,

    Autour de nous l'ombre s'avance ;

    La vague expire sans effort,

    Et sur son nid l'oiseau s'endort.

    Ô douce nuit, calme et sereine,

    Quand sur mon front ta tiède haleine

    Comme un parfum passe, rêveur,

    Vers l'infini je sens battre mon cœur.

     

    À l'horizon, la lune blanche,

    Solitaire, vers nous se penche,

    Et son rayon mystérieux

    Luit sur l'immensité des cieux.

    Astre divin, quand la nature

    Partout fait taire son murmure,

    Ton disque blanc veille sans bruit,

    Comme un flambeau, dans l'ombre de la nuit.

     

    Voici la nuit ; tout est silence,

    Autour de nous l'ombre s'avance ;

    La vague expire sans effort

    Et sur son nid l'oiseau s'endort.

    Napoléon Legendre


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  • Paysage d'août

    Aux rayons de l'ardent soleil de thermidor,

    Sous le riche manteau de ses moissons, la plaine

    Semble assoupie, ainsi qu'une génisse pleine

    Que son labeur épuise et fait souffrir encor.

     

    Aucun oiseau dans l'air pesant ne prend l'essor ;

    Seuls, planent ça et là de blancs flocons de laine,

    Un zéphyre léger et doux comme une haleine

    Fait onduler les champs d’orge et de seigle d'or.

     

    Tout se tait, si ce n'est une rauque cigale

    Qui jette, à temps égaux, une note inégale

    Parmi le froissement joyeux des épis mûrs.

     

    Soudain un cri perçant a réveillé l'espace...

    Et sombre avant coureur des orages futurs,

    Noir, au milieu du ciel vermeil, un corbeau passe.

    Armand d'Artois


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