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Par MCreations le 28 Janvier 2019 à 06:00
Mon hiver
Mon hiver est parfumé
De cendres, de feux de cheminées.
D'encens et de lavande,
pour tous mes enrhumés...
Mon hiver est beau
De blanc et de glace
De givre sur les arbres,
De palais transparents.
Mon hiver je l'entends
Grincer dans les branches,
Craquer sous mes pas
Souffler dans les ruelles...
Je colle mon nez à la vitre
Mon hiver est buée
A nouveau il m'invite,
à me recroqueviller.
Véronik Leray
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Par MCreations le 9 Janvier 2019 à 06:00
Quand la neige tombe...
Quand la neige tombe,
Est-ce une colombe
Qui secoue au vent
Son plumage blanc ?
Ou tout un cortège
De blancs perce-neige
Qui suit en dansant
Le Prince Charmant ?
Annaïk Le Léard
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Par MCreations le 14 Mars 2018 à 06:00
Les oiseaux de l'hiver
Mais d'où viennent ces oiseaux
Que j'entends chanter l'hiver ?
Où se cachent leurs fuseaux
De plume sur fil de chair ?
Il neigeait encor hier
Sur l'arbre et le caniveau,
Et les miettes de pain clair,
Pour des petits yeux d'oiseaux,
Se perdaient dans la lumière
Des flocons de mes carreaux.
Ô mes oiseaux de l'hiver,
Par le froid levés si tôt,
Ô mes oiseaux sans manières,
Faits pour chanter comme l'eau
Dès qu'elle a roulé rivière.
Que penser de nos misères,
Tristes colliers de grelots,
Quand on secoue leur poussière,
Au milieu des trilles fiers,
D'un bonheur clamé si haut.
Micheline Dupray
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Par MCreations le 28 Février 2018 à 06:00
Conjugaison des saisons
Automne au passé simple.
Hiver à l'imparfait.
Printemps au plus que parfait.
Été au conditionnel.
Nabil Alami
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Par MCreations le 21 Février 2018 à 06:00
Février
Aujourd'hui, tout est flou, noyé dans la grisaille.
Le brouillard s'est levé, mais il s'attarde encor.
Les oiseaux sont muets, gîtent vaille que vaille,
Février se languit dans ce morne décor.
Le frêne dénudé n'est plus que noir squelette.
Plus un seul rameau vert, plus une feuille au cœur.
On dirait que le ciel lui caresse la tête.
Les nuages sont bas dans ce jour sans lueur.
Au hasard des sentiers de la forêt qui tremble,
L'automne a défeuillé le hêtre, le bouleau.
Sur la berge de l'Indre où nous allions ensemble,
Des corbeaux affairés piètent au bord de l'eau.
L'eau qui coule, sereine, emportant avec elle
Les rêves du printemps, les espoirs de l'été.
Le souvenir de nous, notre amitié fidèle,
Et l'écrin de tes bras pour mon cœur tourmenté.
Un rayon de soleil a percé les nuages.
A l'horizon le ciel ouvre ses yeux d'azur.
Je sais que très bientôt, comme d'heureux présages,
L'hirondelle viendra nicher dans le vieux mur.
Renée Jeanne Mignard
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