• La galette des rois

    Dans la galette des rois

    Il y a une part pour toi.

    Si tu trouves la fève

    Tu deviens le roi.

     

    La galette des rois

    Qu'on la coupe en treize

    Ou qu'on la coupe en trois

    Il n'y a qu'un seul roi.

     

    Quand la galette des rois

    A désigné son roi

    Le roi choisit sa reine

    Et après tout le monde boit.

    Pierre Ruaud


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  • Lyon, la ville lumière

    A Lyon, le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception, les habitants laissent brûler, sur les rebords  de fenêtres, des petits lumignons multicolores.

    Cette tradition est née le 8 décembre 1852. Ce jour-là, une statue de la Vierge devait être inaugurée. Les Lyonnais avaient préparé la fête en illuminant les façades des maisons. Mais un violent orage survint, menaçant toute cette organisation. Par miracle, les pluies cessèrent juste à temps. Depuis lors, les Lyonnais ont pris l'habitude d'allumer des bougies en souvenir de cet événement.

    Cette fête connaît aujourd'hui un grand succès, et les touristes se rendent nombreux pour admirer cette explosion de lumières dansantes.


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  • Saint Nicolas, mon bon patron

    Saint Nicolas, mon bon patron,

    Apportez-moi des p'tits bonbons

    Des pastilles pour les p'tites filles,

    Des marrons pour les garçons.

     

    Saint Nicolas, mon bon patron,

    Apportez-moi des p'tits bonbons

    Des beaux jouets pour mes copains,

    De belles fleurs pour ma maîtresse.

     

    Saint Nicolas, mon bon patron,

    Apportez-moi des macarons

    Des dentelles pour les demoiselles,

    Des beaux rubans pour les mamans.

     

    Saint Nicolas, mon bon patron

    Apportez-moi des macarons

    Des mirabelles pour le demoiselles,

    Des coups d'bâton pour les garçons.

     

    Saint Nicolas, mon bon patron,

    Apportez-moi des macarons

    Des halettes pour les grands-mères,

    Des lunettes pour les grands-pères.

     

    Saint Nicolas, mon bon patron,

    Apportez-moi quelque chose de bon

    J'ai mon panier rempli de foin

    Pour la bourrique de Saint Nicolas.


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  • La coiffe des Catherinettes

    Au XIXe siècle, à Paris principalement, le milieu de la haute couture s'empare du culte de sainte Catherine. Désormais, les Catherinettes sont invitées à revêtir elles-mêmes la "coiffe de sainte Catherine". Traditionnellement, elle se présente sous la forme d'un bonnet à rubans verts et jaunes.

    Le jaune est la couleur du mariage qui tarde. Le vert symbolise l'espérance d'un mariage à venir, mais cette couleur est aussi synonyme de liberté.

    Aujourd'hui, coiffées de chapeaux de plus en plus extravagants, les Catherinette sont invitées le soir à un grand bal. Certains garçons en profitent alors pour les embrasser vingt-cinq fois !


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  • Savoir vieillir

    Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire,

    Tout haut, non pas pour voir protester les amis,

    Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire

    Ce que la veille encore on se croyait permis.

     

    Avec sincérité, dès que l'aube se lève,

    Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour.

    À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve

    Et lui dire tout bas un adieu sans retour.

     

    Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes,

    Et nourrir son esprit d'un solide savoir ;

    Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes

    Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.

     

    Se résigner à vivre un peu sur le rivage,

    Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,

    Craindre d'être importun, sans devenir sauvage,

    Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.

     

    Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,

    Prier et faire un peu de bien autour de soi,

    Sans négliger son corps, parer surtout son âme,

    Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi,

     

    Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,

    Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,

    Pour que les tout petits ne versent pas de larmes

    Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.

    François Fabié


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