Rubans Nuit de la Saint Jean
Nuit d'été
Quel bonheur de rêver par les doux soirs d'été,
Quand la paisible nuit lentement nous dévoile
Le scintillant trésor d'un firmament d'étoiles
Comme des gemmes ornant son grand manteau bleuté.
Nos craintes et nos joies semblent bien éphémères,
Nos peines se dissolvent en cette infinité ;
Mais notre âme, attirée par cette immensité,
S'ouvre ainsi qu'une fleur au fascinant mystère.
Sous la lune luisant de ses pâles rayons,
Écoutons, recueillis, monter du sein de l'ombre
Vers le dôme argenté des étoiles sans nombre,
La douce sérénade du chant des grillons.
Ô Beauté éternelle, tu sais toucher nos coeurs
Mais aussi nos pensées : cet hommage que rend
l'infiniment petit à l'infiniment grand
Nous pousse à méditer sur l'Être Créateur.
Notre terre semble alors bien limitée...
A l'aune des mondes que le regard embrasse :
Des galaxies peuplant à l'infini l'espace
Petits Hommes, soyons remplis d'humilité !
Et tout vibrants d'amour sous la voûte des cieux,
Joignons à ces millions de flammes féeriques,
Cierges scintillants dans la grande basilique,
Une intense prière élevée jusqu'à Dieu.
Arnaud Jonquet