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Farce à Pâques

Devant moi, trois coquetier.

Dans les trois coquetiers,

Trois œufs bien droits posés !

Celui-là est en bois :

Je n'y goûterai pas !

Mais il est doux contre ma joue.

Celui-là est ouvert...

Toc-toc-toc, c'est l’œuf coque,

Que je mange à la petite cuiller.

Celui-là est en chocolat :

C'est l’œuf que je préfère,

Je le garde pour mon dessert.
Françoise Bobe

Les œufs

Les œufs de forme oblongue ont le ventre replet

Ils ne sortent pas de l'onde qui roule ses galets

Ils viennent de la ferme qui élève des poulets

Les uns sont tout uni et les autres bariolés

Ont peut les manger durs ou les manger mollets

Ou se les faire au plat pareils à des palets

Ceux qu'on cassent en cuisine réjouissent les palais

Ceux qui sortent en vitrine décorent les palais

Les petits comme les grands ne sont ni beaux ni laids

Ce qui déplaît à l'un chez l'autre est ce qui plait

Aux yeux du créateur chacun est comme il est

Un œuf contient la vie l'univers au complet

Ceux que pondent les poètes contiennent le paraclet

Ceux qu'apportent les cloches du chocolat au lait.
Alain Hannecart

Pour Pâques, les gens vont rester chez "œufs."
Sandrine Fillassier

Fond d'écran Pâques en 1024/768

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Chaque matin, la promesse de cette première tasse de café est la seule motivation qui peut nous sortir du lit.
Quand nous arrivons enfin nos mains autour de cette tasse chaude sombre, immédiatement l'arôme à un effet psychotrope.
La première gorgée ? Félicité.
Le monde est mis au point, et nous pouvons commencer notre journée.

Fond d'écran Savourez l'instant en 1024/768

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Viens. Sur tes cheveux noirs...

Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.

Avant l'heure du bruit, l'heure où chacun travaille,

Allons voir le matin se lever sur les monts

Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.

Sur les bords de la source aux moires assouplies,

Les nénuphars dorés penchent des fleurs pâlies,

Il reste dans les champs et dans les grands vergers

Comme un écho lointain des chansons des bergers,

Et, secouant pour nous leurs ailes odorantes,

Les brises du matin, comme des sœurs errantes,

Jettent déjà vers toi, tandis que tu souris,

L'odeur du pêcher rose et des pommiers fleuris.
Théodore de Banville

Ne laisser à personne le droit de détruire nos rêves.
Catherine Rambert

Fond d'écran Rêve en jaune en 1024/768

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C'est aujourd'hui que les enfants

Font manger la soupe à leur mère,

Apprennent à lire à leur père

Et font voler les éléphants :

Tout est permis, tout est facile,

Puisque c'est le Premier Avril !
Noël Prévost

Fond d'écran calendrier en 1024/768

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 Une journée de printemps

Qu'elle est délicieuse cette journée

Où pour la première fois de l'année

Le soleil nous offre sans plus de pâleur

La douce chaleur qui manquait à nos cœurs.

Elle semble s'insinuer enfin dans nos corps

À la manière d'un nectar exquis et précieux

Nous retrouvons enfin ce merveilleux accord

Qui nous lie à notre terre et à ses cieux.

L'hiver est chassé sans l'ombre d'un procès

Le printemps célèbre avec fierté son décès

Les jupes des dames jouent sur leurs jambes dénudées

L'astre du jour leur donne une démarche pure et déliée.

Le monde alors morne semble d'un coup s'éveiller

Il parait se parer de toutes les couleurs de l'été

Ce qui n'était que froideur, grisaille et dureté

Devient l'espace d'un jour luminosité et beauté.

Nous savons cependant que cela ne saurait durer

Que cette journée n'est que les prémices adorées

D'un printemps qui pourrait encore nous échapper

Mais peu importe nos cœurs, eux, sont réchauffés.
Isabelle Cassou

HIRONDELLE : Ne jamais les appeler autrement que messagères du printemps.

Comme on ignore d’où elles viennent, dire qu'elles arrivent "des bords lointains"
Gustave Flaubert

Fond d'écran Retour des hirondelles en 1024/768

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Renaissance

Papillons de toutes les couleurs,

Déployez vos ailes de nacre

Car l'air est empreint de douceur

Grâce au printemps dont c'est le sacre !

Fleurs aux beaux pétales colorés,

Laissez planer vos doux parfums

Car cet hiver blanc s'en est allé

Après de longs mois, enfin !

Arbres aux longues branches nues,

Parez-vous de vos habits fleuris

Car à présent le moment est venu

De profiter d'une nouvelle vie.

Insectes, oiseaux et autres petites bêtes,

Réveillez-vous d'un lourd sommeil

Car le printemps est à la fête

Sous l’œil bienveillant du soleil.
Karine Persillet