• À toi... mon Père !

    On courait dans les champs, on marchait par les bois

    Pour saisir un bol d'air et le parfum de l'herbe,

    De toute la nature on se disait les rois

    Et chaque promenade avait un goût superbe !

     

    Tu savais tout le miel caché parmi les fleurs,

    La trille de l'oiseau s’échappant d'une branche,

    Tous les chants et les sons, les éclats des couleurs,

    Et la saveur du pain, du saindoux sur la tranche.

     

    Tu m'appris à semer la justice et l'amour

    Et dans chaque sillon à poser une graine,

    A regarder la vie et la beauté du jour,

    Le coucher du soleil tirant sa rouge traîne.

     

    Tu montrais du bon sens, la sève du travail,

    La peine et la douceur, le courage et la force,

    De celle qui cherchait jusqu'au moindre détail,

    Pour le greffer en toi sur tes bras ou ton torse.

     

    Tu parlais au cheval comme on parle aux amis,

    Toujours en des mots vrais qui sont de belles armes...

    Dans mon cœur et ma tête, en vrac je les ai mis,

    Ils coulent dans le flot de la source des larmes.

     

    Tu disais la prière utile au genre humain

    Pour partager le sort et lit de souffrance

    Et qu'un Père Éternel te tendait une main

    Pour conduire à la route ouverte à l'espérance.

     

    Tu m'as offert ce livre afin d'aller partout,

    Plus loin que la maison et la petite école...

    Il m'a donné le vent et le meilleur atout,

    J'ai mis ma volonté, les deux mains dans la colle !

     

    Tu connaissais la terre ! elle creuse un tombeau

    De bonheur et regrets sur le destin de l'homme ;

    Je voudrais revenir, d'un simple coup de gomme,

    À cette époque heureuse allumer ton flambeau !

    Dominique Simonet


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  • Un père, lorsqu'il transmet, a le souffle éternel. Les lumières s'incarnent dans ses yeux.

    Lorsqu'il parle à son enfant, la flamme de l'Histoire ne s'éteint pas, mais s'allume et l'anime.
    Éliette Abécassis


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  • Le temps qu'on homme comprenne que son père avait sans doute raison, il a généralement un fils qui pense qu'il a tort.
    Charles Wadsworth


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    Pour ta fête, mon papa

    Cher papa

    Ne crois pas

    Que j'allais oublier ta fête.

    Depuis plusieurs jours, je répète,

    Seul, dans ma tête, ces quelques vers,

    Que j'ai peur de dire à l'envers,

    Tellement je veux bien les dire.

    Alors, si je te vois sourire,

    Demain, quand tu les écouteras,

    Je serai si content mon papa !

    Mes petits bras autour de ton cou,

    Je me blottirai contre ta joue,

    Puis je te couvrirai de baisers.

    Et tant pis si tu n'es pas rasé !
    Jean Glauzy


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    Devenir père n'a rien de difficile. L'être l'est cependant beaucoup plus.
    Wilhelm Busch


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