• Un ami, c'est un être qui ne doute jamais de vous, qui ne vous demande rien et qui est prêt à tout vous donner... C'est un coeur large qui oublie et pardonne... Un ami, c'est la perle au fond des mers.


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  • Un petit morceau de nuit

    Un petit morceau de nuit décrochée

    Qu'on retrouve dans sa main...

    Qu'est-ce qu'on en fait, le matin ?

    Il ne faut pas le jeter,

    On ne peut pas le garder...

    C'est une responsabilité

    Trop grande pour décider.

    Alors que faire ? On ne sait trop...

    Attendre que quelqu'un vienne le prendre de là-haut.

    Maryse Gevaudan


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  • Il y a des moments où les femmes sont fleurs

    Il y a des moments où les femmes sont fleurs ;

    On n'a pas de respect pour ces fraîches corolles...

    Je suis un papillon qui fuit des choses folles,

    Et c'est dans un baiser suprême que je meurs.

     

    Mais il y a parfois de mauvaises rumeurs ;

    Je t'ai baisé le bec, oiseau bleu qui t'envoles,

    J'ai bouché mon oreille aux funèbres paroles ;

    Mais, Muse, j'ai fléchi sous tes regards charmeurs.

     

    Je paie avec mon sang véritable, je paie

    Et ne recevrai pas, je le sais, de monnaie,

    Et l'on me laissera mourir au pied du mur.

     

    Ayant traversé tout, inondation, flamme,

    Je ne me plaindrai pas, délicieuse femme,

    Ni du passé, ni du présent, ni du futur !

    Charles Cros


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  • Bonjour et bonne journée

    J'espère que ce nouveau fond d'écran sera à votre goût.

    Fond en 1024/768

    Fond en 1360/768


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  • L'été se meurt

    L'été se meurt au creux du ciel

    d'un automne naissant.

    Il laisse derrière lui goût de miel

    et souvenirs apaisants.

     

    Le soleil plus avare de rayons denses,

    cabotine avec les nuages,

    tandis qu'au jardin s'épuise la fleur sauvage

    qui tente une dernière performance avant

    de tirer sa révérence.

     

    Les couleurs de l'arc-en-ciel

    s'effacent discrètement

    devant le spectacle flamboyant et irréel

    d'un automne trop souvent larmoyant.

     

    L'oiseau indolent et rebelle

    continue à piailler inlassablement,

    mais chacun de ses battements d'ailes rappelle

    que ce n'est plus le printemps.

     

    L'arbre dans toute sa véhémence

    se cabre à l'idée de céder au vent déluré et déterminé

    à le dénuder avec impudence.

     

    Le jardin, jadis aux allures magiques,

    se referme avec regrets nostalgiques

    sur un automne pomme-cannelle,

    anticipant le retour des hirondelles.

    Cécile Blondeau


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