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Fête des Pères
J'ai deux papas à la maison
L'un m'a offert l'éternité,
L'autre m'a offert son nom !
J'ai deux papas remplis d'affection
L'un m'entoure de son immensité,
L'autre m'entoure de son attention !
De mon "papa de tous les jours"
Ce matin je voudrais vous parler...
En moi il sera pour toujours
Et rien ne pourra l'en effacer.
Je ne connais point de peur à ses côtés...
Si mon esprit d'enfant est tourmenté
Vers ce roc indestructible mes yeux vont se tourner
Et, comme par magie, tout sera dissipé.
Quand parfois je suis d'humeur assasine,
Près de toi je trouve réconfort.
Chaque fois que tu étreins mon âme câline,
Ta tendresse surgit en renfort.
Ensemble, beaucoup d'heures nous avons épuisées...
Te souviens-tu de ces jeux puérils
Que rien au monde ne pouvait remplacer ?
D'où je sortais, la mine enchantée,
La tête débordante d'images juvéniles.
Te souviens-tu de cette complicité
Encore présente aujourd'hui ?
Antichambre du verbe "aimer"
Où toujours nous pourrons prendre appui.
Oh ! mon papa, je voudrais te dire combien je t'aime,
Mais cela, tu le sais déjà !
C'est pourquoi, par ce petit poème
A mon tour, je te prends dans mes bras,
Et te serre très fort, tout contre moi
Pour te souhaiter, le coeur en émoi
Une magnifique et très grande fête
A toi, mon papa...
Franck Moreau
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Un papa c'est...
Un ami pour toute la vie.
Un papa, c'est un phare qui guide nos premiers pas.
Il nous montre les sommets à atteindre
Et apaise nos peurs d'enfant.
Il résout bien des problèmes, entraîne des équipes,
Raconte des histoires et partage bien des rêves...
C'est lui qui répare les objets que nous brisons.
Quand nous sommes tristes, il l'est aussi,
Mais il sait rire de nos plaisanteries.
C'est une source inépuisable de sagesse,
Un ami pour toute la vie.
C'est pourquoi nous l'admirons tant
Et l'aimons énormément !
Auteur inconnu
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Les fraises des bois
Quand de juin s'éveille le mois,
Allez voir les fraises des bois
Qui rougissent dans la verdure
Plus rouges que le vif corail
Balançant comme un éventail
Leur feuille à triple découpure.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !Rouge au dehors, blanche au dedans,
Comme les lèvres sur les dents,
La fraise épand sa douce haleine
Qui dent de l'ambre et du rosier ;
Quand elle monte du fraisier,
On sait que la fraise est prochaine.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !Ô fraise ! un poète latin
T'aurait fait mûrir sur le sein
De Vénus ou de sa maîtresse ;
Je te préfère où tu te plais,
À l'ombre où les rossignolets
Modulent sans fin leur tendresse.
Qui veut de fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,De fraises du bois joli !
Hélas ! n'entends-je pas venir
Un essaim qui vient vous cueillir ?
Petits garçons, petites filles ;
Ils pillent fraises, fleurs et nids,
Sans craindre les serpents tapis,
Ni les guêpes, ni les chenilles.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !Dans l'écorce du coudrier
Serrez les filles du fraisier,
Qu'elles ne voient plus la lumière !
À la halle pour quelques sous,
Avec les panais et les choux,
On va les vendre à la fruitière.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !La fontaine des Innocents
Voit la nuit, parmi les passants,
Dormir plus d'une paysanne
A qui son bras sert d'oreiller,
La lune garde son panier,
La lune blonde et diaphane.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !La belle aurait pu sans souci,
Manger ses fraises loin d'ici
Au bord d'une verte fontaine
Avec un joyeux moissonneur
Qui l'aurait prise sur son coeur ;
Elle aurait eu bien moins de peine.
Qui veut des fraises du bois joli !
En voici,
En voici mon panier tout rempli,
De fraises du bois joli !Pierre Dupont
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Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup ; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.
Frank Irving Fletcher
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